Commerce unifié : La solution pour sauver le retail ?

Pertes nettes, désintérêt généralisé des clients... Après une année sombre pour les enseignes du retail, le Commerce Unifié est-il la solution pour sauver nos magasins ?

Et si le commerce unifie etait LA solution pour sauver le retail ?Les chiffres sont tombés et le retail semble faire grise mine.

En effet, 2018 aura été une année noire pour Auchan Retail qui accuse 997 millions d'euros de perte nette et un chiffre d'affaires en baisse de 3,2%, à 51 milliards d'euros, tandis que Carrefour devrait encore supprimer 1500 postes en hyper après des coupes l'an dernier.

Malgré la stratégie de convergence de marque Auchan (Simply Market devient Auchan Super, A2Pas devient MyAuchan...), les tentatives d'innovation (Les Défis Wahou pour accroître la fidélisation client grâce à l'IA) ou des suppressions de postes pour voir des résultats encourageants... La grande distribution paye sa politique centrée sur les hypers.

Des résultats en baisse qui peuvent néanmoins s'expliquer chez le groupe Mulliez par des dépréciations d'actifs pour l'année dernière. Un retour en arrière pour mieux rebondir ?

Bref, pour de nombreuses enseignes de la grande distribution (Kingfisher, Jennyfer, le groupe Vivarte, la Grande Récré...), les difficultés sont là.


Et si la solution miracle se trouvait ailleurs ?

 

VIRAGE SERRÉ POUR LE RETAIL...


Alors que la vente en ligne semble atteindre son apogée, on clame volontiers la fin du retail et la "petite mort" du modèle de consommation en point de vente physique.


Plus que de fin, on préférera parler de "virage à prendre" pour les magasins.


Pour comprendre les causes de ce qui semble devenu pour beaucoup des professionnels une fatalité (et parce qu'il n'y a pas que la sempiternelle raison de la concurrence écrasante d'Internet), faisons un focus sur les premiers intéressés, à savoir nous autres consommateurs.


Nous faisions état dans un précédent article des nouvelles habitudes de consommation propres aux générations Y et Z, millennials et alphas.

"Nés" avec le World Wide Web, acteurs du mouvement hispter et maîtres incontestés d'Instagram, nous sommes un savant mélange d'old school et de contemporain.
Le terme n'est pas tout à fait exact quand on parle de "nouvelles" habitudes, puisque celles-ci découlent logiquement d'une éducation et d'une expérience pour la plupart partagée entre grande distribution, achats sur Internet et notre conscience environnementale (manger mieux, bio, local).

les retailers face aux nouveaux défis imposes par les millennials


" Un désamour des consommateurs "


Consommer mieux, mais aussi consommer plus pour les nouvelles générations d'acheteurs qui connaissent un pouvoir d'achat parfois supérieur à celui de leurs aînés.
La vérité, c'est qu'il semble y avoir un désamour général des consommateurs pour les magasins, avec un impact fort dans le cas de structures telles qu'Auchan, puisque les hypers représentent 80% du CA global.

Mais alors, qu'est-ce qui cloche réellement avec les enseignes physiques ? À vrai dire, rien. Si ce n'est...


- Que l'on consomme plus local, en circuit court, en achetant en plus petites quantités mais plus fréquemment, là où les hypers représentent de véritables titans de la consommation de masse, et pour certains déjà, un vestige des fastes 30 Glorieuses.


- Que le simple parcours magasin-caisses n'a plus aucun sens aujourd'hui. Encore une fois, on fera référence à un précédent article sur le consommateur connecté : l'acheteur rentre maintenant dans un point de vente, son choix étant fait à 90% (les 10% restants étant consacrés aux doutes vite effacés par l'essayage / l'observation du produit avant son achat).


- Que ce choix soit effectué en ligne (le paiement aussi dans le cadre d'un achat en click&collect) mais le point de vente fait pourtant partie intégrante du parcours consommateur, qui privilégie encore (heureusement) le contact humain et cultive le plaisir de se rendre en magasin.


" Des stratégies qui n'ont pas fonctionné "


Pour nombre d'enseignes, des stratégies de 1er prix n'ont pas fonctionné et les budgets alloués l'ont été davantage pour moderniser les points de vente plus que pour les digitaliser.

Or la modernisation d'un point de vente n'a de sens que si elle est accompagnée de fonctionnalités nouvelles qui répondent à des problématiques précises.
L'expérientiel en magasin en est une, le parcours client n'ayant jamais autant été au coeur des débats. Mais une problématique qui peut-être solutionnée.

Moderniser les magasins : oui. Mais en les dotant de nouvelles fonctionnalites


" Un site e-commerce pas si amical... "


La concurrence de la vente en ligne est implacable. Mais les sites e-commerce de distributeurs sont-ils pour autant les amis que l'on croit pour les magasins ?

Pour expliquer : les prix Web et magasin sont rarement identiques pour un même article. On observe ainsi quotidiennement une situation en point de vente qui est l'alignement "systématique" du prix magasin d'un article en fonction de son prix sur le site web de l'enseigne.
Le "Oui" au client est tout ce qu'il y a de plus louable, mais qu'en est-il de la marge et du bénéfice réalisés ?


Le site e-commerce ne doit pas devenir l'ennemi de son pendant physique et cannibaliser la vente en magasin. À l'instar d'un véhicule qui doit voir moteur, boîte de vitesse et roues fonctionner ensemble, les process de chacune des parties doivent être couplés pour agir en synergie sous le prisme du commerce unifié, véritable point d'ancrage des solutions Altazion.

 

unifier les process commerciaux pour les faire agir en synergie

...ET DIRECTION : LE COMMERCE UNIFIÉ


Le nouveau directeur d'Auchan Retail, Edgard Bonte, avait annoncé un plan sur 3 axes dans lequel il affirmait, entre autres, vouloir gagner en proximité entre les enseignes à l'oiseau et les clients, mais aussi gagner en agilité pour mieux desservir les zones de vie des habitants.

Pour nous, c'est un grand "OUI" !

Oser franchir le pas du commerce unifié et proposer un service omnicanal pour faciliter accélérer ses ventes : des enseignes du retail ont déjà prouvé qu'elles pouvaient négocier le virage du numérique avec succès grâce au phygital. C'est notamment le cas de King Jouet.

Parmi les nombreux axes de développement en omnicanal, les web2store se dessine comme une première étape à franchir pour les hypers (comme pour les plus petites structures) avant d'atteindre le Saint Graal du commerce unifié.


Maîtriser le web2store implique aux enseignes de proposer un parcours client mobile, interactif et surtout sans couture en s'adaptant aux nouvelles façons de consommer. Comment ça marche ? C'est très simple.
Contrairement à d'autres CMS, les solutions Altazion se greffent de manière évolutive à la structure existante (web comme magasin) et permettent d'accélérer ses ventes de manière agile et automatisée sur tous ses canaux de distribution.

 

En effet, on ne parle plus seulement de ecommerce, mais de commerce unifié ou omnicanal, avec comme grandes tendances le M-commerce (Achats sur mobile et tablette) et, dans un avenir proche, le A-commerce (Vente par réalité augmentée). C'est cette voie que doivent emprunter les retailers aujourd'hui pour ne pas sombrer demain.


Notre solution permet ainsi aux points de vente vieillissants de se moderniser tout en leur permettant de gagner en capacité de vente. Ce n'est désormais plus aux consommateurs de s'adapter aux enseignes, mais bien l'inverse.